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Musique et poésie au Stand de l’Afrique du Sud

"ECRIRE POUR LAISSER DES TRACES"

elle ambiance samedi au niveau du stand de l’Afrique du sud (pavillon central) qui a rassemblé une brochette d’auteurs. Pitika Ntuli et Fred Khumalo ont assuré ensemble une performance en chanson, dédié à Nelson Mandela.

Deux chansons zoulou exécutées avec passion sous le regard admiratif du public. Une autre chanson portait sur la beauté d’une femme. Les deux invités du Sila se sont réjouis à hausser la voix en s’amusant de tout leur soul. Après l'intermède musical, l'auteure Sindiwe Magona a animé une conférence sur les écrivaines noires de la Nation arc-en-ciel. Une littérature très jeune. «Les femmes commencent à peine à écrire. Quand mon premier livre est sorti en 1990, j’avais 47 ans. Avant moi, il y avait seulement cinq femmes noires qui avaient pu publier leurs livres. L’ un des poèmes que je viens de lire encourage les femmes à écrire.

Aujourd'hui, il y a une cinquantaine d'écrivaines en Afrique du Sud. Nous ne sommes pas encore arrivé au nombre de cent », a-t-elle regretté. «J’écris pour laisser des traces. Quand je ne serai plus là, les gens continueront à écouter ma voix. Et suivre peut être ma trace. Si vous regardez les livres d’histoire de l’Afrique du sud, ils ne racontent pas ce que nous avons fait. Les livres sont écrits à partir du point de vue de l’oppresseur, du colonisateur.

Ces livres parlent uniquement des richesses de l’Afrique du sud, notamment son or, mais l’or malheureusement, n’a apporté de richesse que pour l’homme blanc », a-t-elle ajouté. Les mines sont, pour elle, sont plutôt un synonyme de mort et de femmes sans époux. « Mais, également d’hommes brisés et malades à leur retraite. Et donc de familles abîmées. A leurs débuts, ces hommes étaient jeunes et forts. Ils en sortent complètement fracassés, et sans aucun sou. Ceux qui bénéficient des avantages de cet or sont les blancs », a appuyé Sindiwe Magona. Drapée d'une belle robe sud africaine, la poétesse Vangile Zamaziyeka a conquis l’assistance, quant à elle, par la lecture de trois textes sur « la petite fille et sur l’enfant et la mère. «Le troisième poème est une conversation entre ma grand-mère, ma mère, ma tante maternelle et moi-même», a confié la poétesse.

Rym Hind

 


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