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Stand Panaf. La littérature sud africaine en débat

Du racisme à la marginalisation économique

La littérature sud africaine post apartheid a été le thème d’une rencontre animée Benaouda Lebdai, spécialiste des littératures africaines lors de l’inauguration des activités de l'espace Esprit Panaf au niveau du pavillon G. L’histoire de l’Afrique du sud a été déroulée avec force pour mieux comprendre l'évolution difficile de cette littérature en raison du régime de l’Apartheid. Pour l'intervenant, l’Afrique du sud est un pays « prenant » et « énigmatique ». Malgré la disparition de l’Apartheid, le racisme envers les noirs persiste encore de la part d’une certaine communauté blanche.


La ségrégation a pris un nouveau visage liée à l’essor économique et la mondialision « qui fait se concurrencer des noirs entre eux et voir naître une classe bourgeoise noire qui adopte les attitudes des blancs ». « Ils vivent dans des maisons huppées, se cloisonnent entre des murs et traiter les autres noirs venant d’autres pays Africains avec mépris. 352 ans de colonisation entre néerlandais, anglais et français, cela laisse forcément des traces », a estimé Benaouda Lebdaï. Selon lui; beaucoup d'auteurs noirs furent instruits par les missionnaires anglicans. La plus plupart se sont mis à écrire soit, soit en anglais, soit en afrikaans .

L'engagement de Nadine Gordimer

En 1907, les Afrikaners se dotent d'une société littéraire (Afrikaanse Taalvereniging), d'une académie des sciences et des arts en 1909 et d'un prix littéraire pour les œuvres de langue afrikaans en 1914. « Avant la littérature se limitait à l’oralité. Après elle évolua vers des écrits politiques engagés. Mais durant l’Apartheid, la littérature des afrikaans faisaient dans l’eau de rose et décrivaient un monde entièrement fait de blancs. Cela été ainsi jusque dans les années 1950 . On parlait du roi Chaka. C’était le modèle des noirs dans l’oralité qui avait vaincu les anglais », a souligné l'intervenant. Des écrivains sud africains noirs s'étaient mis à écrire comme Peter Abrahams et Alex La Guma. Ils avaot décrit la vie des noirs dans les « townsheap ». En, 1991 la prix Nobel Nadine Gordimer, une femme blanche écrit une autofiction inspirée de son enfance et sa prise de conscience du racisme qui régnait dans son pays. Militante au sein du l’ANC, elle était une romancière et une conteuse qui a passé toute sa vie à militer pour a libération de Nelson Mandela. Il y a eu aussi André Brink que la littérature mondiale a perdu en 2015. « On est devant la reconstitution d’un nouvel idéal de l’Afrique du sud . La question économique est centrale. Si les problèmes de racisme ne sont plus au moins rares, d’autres questions sont posées et sont tout aussi pernicieuses telles que le chômage et le mal vivre de la jeunesse. Des thématiques centre de la nouvelle littérature sud africaine », a estimé Benaouada Lebdaï.

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