Livres maghrébins |
INTERET DU LECTEUR ALGERIEN
Au Salon du livre, l'intérêt du lecteur algérien s'intéresse aux livres édités au Maghreb en raison des similitudes linguistiques, historiques, culturelles et sociales. « La littérature nous permet de voyager et à explorer le monde et de ceux qui le peuplent. Je porte un intérêt pour tous les œuvres dont le titre, l’intrigue ou la notoriété de l’auteur me captivent, mais j’adore en particulier la littérature sud-américaine et maghrébine », a souligné Neila, étudiante en traduction. Pour Racim, diplômé en droit et employé dans une compagnie d’assurance, son intérêt va pour les sciences humaines maghrébine, qui selon lui, ressemblent aux réalités algériennes.
«J’avoue que je suis plutôt cinéma que littérature, mais disant que je porte un grand intérêt pour les livres académiques arabes et notamment maghrébins dont le contenu permet au lecteur de s’identifier dans un tissage social et culturel presque identique. Il est vrai que nous devons lire les grands doyens de la pensée à l’exemple d’Emmanuelle Kant ou autres, cela dit, je m’adapte plus aux auteurs maghrébins par rapport aux actuels auteurs européens ou orientaux », a-t-il confié.
Directeur des éditions « Dar El Azabia », et membre de l’Union des éditeurs tunisiens et arabes, Imad El Azabi affirme l’engouement du lectorat algérien pour le livre tunisien, et ce, durant les douze participations participe au SILA. Dar El Azabia a enregristé une grande vente pour une étude sociologique et anthropologique de Said El Abdelli sous l’intitulé « La magie en Tunisie ». Pour Nadjib Fatia, des éditons marocaines « Ifriquia chark », le lectorat algérien s’intéresse énormément aux linguistiques, à la sémiologie, à la sociologie par rapport à d’autres lectorats arabes qui « s’intéressent plutôt à la philosophie e la théologie ».
Adel Brahim |
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